(Contribution au débat LMCU sur le transports en commun)
En préambule : Une délégation de WATTRELOS POUR TOUS, composée de M. Bernard De -Veylder, M. Moha AARAB et M. Robert Franchomme, a été reçue le mercredi 18 mars par Monsieur Eric Quiquet Vice Président Lille Métropole Communauté Urbaine dans le cadre des consultations engagées depuis quelques mois sur le devenir des transports en commun dans la métropole Lilloise. Lors de cette rencontre notre délégation a exposé la situation wattrelosiennes et fait part des insuffisances de l’offre actuelle et de son inadéquation aux besoins de mobilité à l’intérieure et comme vers l’extérieur de Wattrelos. Nous lui avons communiqué notre contribution intitulée "Pour une mobilité pour tous à Wattrelos" qui fait état de notre diagnostic et de nos demandes.
POUR UNE MOBILITÉ POUR TOUS À WATTRELOS
avril 2009
I- QUESTION INTRODUCTIVE
Nous avons lu dans la presse la mise en oeuvre d'une ligne à haut niveau de service entre Eurotéléport à Roubaix et Wattrelos. LMCU a programmé la création de cette ligne depuis quelques temps, mais l'article de presse nous dit qu'elle s'arrête à l'entrée de Wattrelos, en l'attente d'études complémentaires et de financements à réunir. Depuis quelques mois, le débat est lancé pour définir la politique communautaire des transports en commun et de la mobilité avant la délibération du conseil de la communauté en avril 2009. Dans ce contexte, WATTRELOS POUR TOUS, rassemblement politique de citoyen(ne)s wattrelosien(ne)s fait un état des lieux de la situation à Wattrelos, fait ses propositions, et demande des réponses aux questions suivantes :
- Quelle est la volonté de la municipalité à ce sujet ? Et de LMCU ?
- Quelles échéances (techniques et financiers) pour la mise en place de transports en commun et de mobilité pour tous à la hauteur des besoins des habitants ?
- Les vice-présidents au Budget et aux Transports de LMCU peuvent-ils nous éclairer respectivement sur le financement et l’état d’avancement des dossiers wattrelosiens ?
- La ville de Wattrelos a raté, il y a longtemps maintenant, la venue du métro.
- Elle est mal desservie par les moyens de transports en commun (et les récentes modifications sur la ligne 32 aggravent encore les choses).
- En transport en commun, il faut compter en moyenne 25 minutes pour aller de Beaulieu à Eurotéléport, près d'une heure pour la gare de Lille Flandres, une demi-heure pour aller à Tourcoing, 20 minutes de Beaulieu au Sapin Vert (sans compter les temps d'attente).
- L'usage de la voiture a été privilégié, mais se heurte désormais à deux obstacles majeurs : l'encombrement des voiries (y compris les problèmes de stationnement), et le coût du carburant qui devient une contrainte forte pour les déplacements. Il devient urgent de proposer des alternatives à ce mode de déplacement.
- Une contrainte spatiale réelle : l'étroitesse de la voirie dans le centre historique.
- En même temps, la création de voiries n'est pas la solution, car elle imperméabilise les sols dans un secteur à forts risques d'inondation.
- Ce problème de transport n'est pas sans incidence sur le rayonnement du lycée Zola ; malgré l'enseignement du chinois, la section audio-visuelle, le BTS assistant de manager, l'attractivité du lycée est faible.
- L’organisation actuelle des transports accentue l’éclatement de la ville et empêche son unité et l’articulation entre ses quartiers.
- Ce problème de transport touche également l’accès aux nombreuses zones d’activités existantes et en développement dans la ville (peu accessibles à vélo et peu ou mal desservies par les transports en commun).
- L’absence de desserte en bus le soir est défavorable pour l’accès aux loisirs (le système Clair de lune est contraignant : réservation à l’avance, obligation de préciser l’horaire, seul le sens vers Wattrelos est proposé).
- Les déplacements à vélo restent problématiques en ville : ni pistes ni bandes cyclables en cœur de ville, ni garage à vélo ni arceau de stationnement devant les édifices publics (mairie, bibliothèque, centres sociaux...), et des accidents mortels ont eu lieu dans un passé récent (le dernier en 2005).
- Un cadencement des rythmes des bus en période de pointe par un resserrement des délais d’attente et des temps morts ;
- Le rallongement des horaires à minuit pour les principales lignes (24, 25 et 34). Le système Clair de lune n’est pas satisfaisant : ouvert aux seules personnes ayant fait la réservation et uniquement pour se rendre à Wattrelos. Ce système n’encourage pas l’utilisation optimale des loisirs dans les proches communes comme sur l’ensemble de la métropole : cinéma, théâtre ou autres manifestations culturelles.
- Cantonner les fonctions des conducteurs de bus à la conduite et à la vente de billets, et réserver exclusivement la fonction de contrôle de la régularité d’utilisation des bus aux agents de contrôle. Cette modification contribuera sans doute à éviter les conflits surtout que les conducteurs sont la plupart du temps seuls dans le bus (c’est-à-dire sans agent de médiation).
- Réserver l’accès au bus par la porte avant aux seuls usagers sans ticket et utiliser les deux autres portes, équipées d’appareils de compostage, pour l’accès direct aux usagers abonnés ou munis de tickets.
- Le bruit matinal (à partir de 5 heures du matin) et nocturne ;
- Le niveau des murs anti bruits côté Nord et Est ;
- L’éclairage qui inonde les maisons ;
- La pollution générée par les bus qui, pour une partie, roulent encore au gazole et qui pose un problème de santé publique vis à vis des riverains.
- La première est d'ordre environnemental, puisque le vélo ne consomme pas d'énergie fossile et ne pollue pas ;
- la deuxième relève de la gestion de l'espace public : il est extrêmement peu encombrant par rapport à une automobile, tout en permettant à son utilisateur de se déplacer en ville en des temps équivalents à ceux d'une automobile, si les aménagements cyclables existent ;
- la troisième est d'ordre sanitaire : ne polluant pas, le vélo permet à son utilisateur de faire une activité sportive douce quotidiennement.
- Le développement d’un réseau de bandes et pistes cyclables cohérents qui assure dans un premier temps la mobilité inter quartiers et renforce la mobilité inter villes. Cet axe est couplé avec la nécessaire sécurisation de parcours par la limitation de vitesse dans certaines zones (zone 30) et le renforcement de la signalétique ;
- L’installation des équipements nécessaires pour le stationnement des vélos dans les lieux stratégiques de la ville (devant les mairies, les équipements publics, à proximité des marchés...) ;
- L’intégration des pistes ou bandes cyclables dans tout nouvel aménagement de voirie. Nous demandons, par exemple la prise en compte de cette question dans le projet de route, dite Habitat/travail, devrant assurer la liaison de Beaulieu à Tourcoing.
- L’engagement d’une politique de valorisation de l'usage du vélo par un évènement municipal lors de la journée nationale du vélo.
- Le renoncement à tout nouveau projet routier dans la commune qui nous semble nécessaire pour éviter, d'une part, un accroissement de la circulation automobile, et d'autre part, une nouvelle imperméabilisation des sols dans un secteur propice aux inondations. Des solutions alternatives doivent être trouvées pour le frêt, par le renouveau du ferroviaire.
- L’intégration des autres modes de mobilité dans le projet de liaison Beaulieu/Tourcoing, dite habitat/travail. Si cette liaison, prévue de longue date, permet de soulager le centre ville du trafic de transit, nous voudrions avoir l'assurance que la partie édifiée sous la responsabilité du département qui traverse le parc du Lion soit bien une deux voies limitée à 50 km/h, avec piste cyclable de chaque côté, qu'elle sera paysagée et conçue de manière à ne pas défigurer le remarquable parc du Lion, mais à en proposer une nouvelle porte d'accès. Pour que cette voie soit, dans l'esprit de ce qui précède, une liaison habitat/travail complète, outre les cyclistes, elle devrait par ailleurs être empruntée par une ligne de bus à haut niveau de service.
- Adapter la vitesse de circulation dans certaines zones aux besoins de la cohabitation de l’automobile avec les autres modes de mobilité. Cette évolution passe par la mise en place d’aménagements, de signalétiques et la réduction de la vitesse (passage en zone 30 par exemple).
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