Tract - octobre 2008
Pendant cent ans, l'usine Kuhlmann a accumulé et stocké sur place les déchets de sa production chimique sous forme de terrils : un terril de phosphogypse, et deux terrils de résidus d'exploitation du chrome. Pendant toute cette période et jusqu'à la fermeture définitive du site, en 1984, on a pris l'habitude de la présence de ces terrils sans accorder d'importance aux conséquences sur la santé des riverains et aux risques sur l’environnement (pollutions des sols, de l’Espierre et des nappes phréatiques).
Après la fermeture du site, diverses solutions ont été tentées pour le reconvertir, et on a même envisagé des activités agro-alimentaires, avec la bénédiction de la municipalité de l'époque ! Malgré le combat précurseur des écologistes, rien de sérieux n'a été entrepris par les municipalités successives depuis 1984, pour informer les populations, prendre la mesure des risques pour les riverains et trouver une solution pour le site.Un espoir nouveau est né pour le site et l'ensemble des riverains grâce au projet mis en oeuvre, sous l'impulsion de Slimane Tir, Vice-président Vert, par la Communauté urbaine, en lien avec la remise en navigation du canal :
- Maîtriser par confinement et par isolation les risques liés à la pollution du site ;
- Baisser les rejets d’eaux polluées (notamment chromées) dans l’Espierre ;
- Végétabiliser le site, en articulation avec les objectifs de remise en navigation du canal de Roubaix dans le cadre du projet Blues Links ;
- La société Rhodia, s’est enfin engagée à la suite de la société Pechiney Ugine Kuhlmann, à trouver des solutions et traiter le chrome dans de bonnes conditions ;
- Enfin, pour la première fois une réunion publique expliquant l'opération avait eu lieu, à Wattrelos, Roubaix et Leers.
- La réalisation de l’analyse de l’état des sols des terrains entourant le site Kuhlmann (périmètre situé entre le boulevard Mendès-France, la rue de Leers et la départementale 700) ;
- La recherche de solutions de relogement digne des gens du voyage occupant le terrain au Sartel ;
- Le lancement d’une enquête sanitaire auprès des riverains, des consommateurs de fruits et légumes issus des jardins limitrophes du site Kuhlmann, sans oublier ceux de l’ancien jardin situé entre l’école Jacques-Brel et le pont du Sartel (destiné à la relocalisation du collège Neruda, projet abandonné depuis, pour excès de pollution des sols) ;
- L’association de tous les riverains et consommateurs de fruits et légumes des jardins pollués à cette enquête ;
- La création d’un comité de vigilance et de suivi de l’enquête d’évaluation des risques sanitaires et de l’évolution du site du Sartel pendant et après l’aménagement ;
- La mise en place d’une campagne d’information généralisée et durable à destination de tous les Wattrelosiens riverains ou pas.
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